Bug de l’an 2018.

Vous l’avez peut être remarqué à la station service, les panneaux d’affichage des prix ont subi le bug de l’an 2018!

Dans le nord de la France le litre de gasoil approche des 1.4 €, soit une augmentation de 11%, et la pilule n’est pas facile à prendre! La cause à cela est surtout politico-légale, à savoir l’alignement de la fiscalité du Diesel avec celle de l’essence. Cela va avoir pour effet une diminution de la part de véhicules diesel, souvent définis comme pollueurs, dans le parc automobile français.

Le Gasoil, ok, mais qu’en est-il du Fuel ?

Pour le Fuel, c’est un autre phénomène qui rentre en compte: la Taxe Carbone (CCE). Cette Taxe est un levier pour attendre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le fuel a aussi profité de l’hiver dernier pour grimper des sommets! Comme le stipule l’article 9 de la loi de finances pour 2018, la taxe en 2018 passe à 156,2€ pour 1000L de fuel domestique, soit une hausse de 37,3€ par rapport à 2017. S’ajoute ensuite la TVA à 20% qui gonfle la hausse à 44,76 euros.

Et les Agriculteurs ?

Les agriculteurs consomment en moyenne 10 000L de fuel pour une exploitation d’une centaine d’hectares (tous profils confondus). Ce fuel sert en grande partie pour alimenter les tracteurs et les machines. La hausse, cette année, s’annonce donc à  373 € par exploitation en moyenne.

Une solution: baisser sa consommation.

Comme pour les voitures, l’éco-conduite permet de réduire la consommation des machines. En agriculture, on peut la décomposer en différents éléments :

• Une machine adaptée au travail : inutile d’utiliser 200ch pour passer le pulvérisateur en plaine.
• Une vitesse adaptée au travail : le travail du sol est très consommateur d’énergie, et plus la vitesse est élevée, plus la consommation augmente. il faut veiller à rester dans des vitesses acceptables pour combiner bon travail et basse consommation.
• Techniques culturales : dans certaines terres, il est possible de réduire les interventions, avec du TCS (techniques culturales simplifiées) voire même du semi-direct. Sans labour, la consommation est forcément réduite. Il faut alors prendre en considération tous les éléments (sols, rotations, investissements mécaniques, temps de travail …) pour trouver la technique la plus rentable économiquement.

Pour un tracteur à 600 heures par an, une baisse moyenne de 10ch de puissance consommée représente jusqu’à 900L de fuel par an, soit 950 euros tout de même!

Trouver ses moyens d’action.

Pour trouver une solution adaptée, il faut connaitre les consommations réelles de vos matériels.  Bien sûr, vous pouvez noter toutes les consommations (en refaisant le plein après chaque intervention), et tout analyser par la suite. Sinon, vous pouvez demander à votre chambre d’agriculture si des analyses ont été faites sur du matériel similaire. Si vous souhaitez optimiser chaque intervention, utilisez la gamme  » Premium  » de Samsys. Vous aurez les consommations à l’intervention, à la parcelle, et à la machine utilisée! Vous le branchez, Samsys s’occupe de tout analyser pour vous faire consommer moins!

Vidéo.

Voici une petite vidéo de l’un de nos clients. Il a testé le semi-direct pour réduire sa consommation sur certaines de ses parcelles :